> L'établissement de la dépendance <

 

-= Introduction =-


 > Introduction
 

 

-= Les drogues =-

 
 > Une définition
 > Les differents types de drogues
 > Des exemples

 

 

 

-= La dépendance=-


 > Une définition
 > Son établissement
 > Ses conséquences

 

 

-= Conclusion =-


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 > Lexique
 > Bibliographie

 

 

-= L'établissement de la dépendance =-

 

-La cocaïne : L’usage de la cocaïne varie d’une consommation occasionnelle à une consommation compulsive, voire chronique. Même si une personne pense pouvoir prendre de la cocaïne de manière «contrôlée», elle risque de devenir peu à peu dépendante de cette drogue stimulante. Par ailleurs, il semble que fumer du crack ou du freebase induise plus rapidement une dépendance que de sniffer de la coke. Certaines personnes affirment même que le point de non retour peut être atteint après avoir consommé du crack 5 à 6 fois, voire même une seule fois. En outre, plus on débute sa consommation jeune, plus on risque de développer une dépendance à la cocaïne. Cette drogue a des effets très puissants, mais qui ne durent pas très longtemps. De ce fait, les mécanismes conduisant de l’usage occasionnel à un besoin impérieux de consommer peuvent fonctionner de manière brutale. Cela explique également le fort potentiel addictogène de la cocaïne. Lorsque la brève sensation d’euphorie s’estompe, ce sont en effet souvent des sensations inverses qui s’imposent: la personne éprouve alors des sentiments de culpabilité ou d’échec, souffre d’un un état dépressif, voire d’une dépression grave et, par un mouvement de balancier, le sentiment de toute-puissance induit par la cocaïne laisse la place à un sentiment d’impuissance totale. A la découverte de ce stimulant comme d’un moyen de fuite très simple succède ainsi rapidement un réflexe contraignant qui, à son tour, se transforme plus ou moins rapidement en dépendance. Pour éviter d’en arriver là, il faut donc enrayer ces mécanismes.

-Le cannabis : Comme c’est le cas pour bien d’autres drogues, la consommation régulière de cannabis peut entraîner une légère dépendance physique, mais pas d’accoutumance (besoin d’augmenter la dose pour obtenir le même effet). La dépendance psychologique doit être prise beaucoup plus au sérieux. C’est en particulier lors de consommation régulière et d’état psychique fragile que le danger existe d’utiliser le cannabis comme automédication, en guise de compagnon de tous les instants, de moyen de fuite, comme solution illusoire aux problèmes. On a alors besoin du produit pour se sentir mieux, être en mesure de travailler, supporter des conflits, rencontrer d’autres personnes... Ce risque est d’autant plus grand que l’on commence très jeune à fumer des joints régulièrement.

 

-L'héroïne : L'usage d'héroïne peut entraîner une accoutumance (nécessité d'augmenter les doses), une dépendance psychique et physique et des dommages tant individuels que sociaux. De l'avis des médecins spécialisés, le risque d'une dépendance physique est très élevé ; celle-ci se manifeste par les symptômes suivants : besoin irrépressible de drogue, perte de contrôle, pulsion de répétition et recherche frénétique du produit. A un stade avancé de dépendance, il arrive souvent que l'effet euphorisant de l'héroïne disparaisse. A ce moment-là, le toxicomane se pique uniquement pour éviter les manifestations du manque, que les personnes concernées décrivent comme extrêmement pénibles. Comme l'ont bien montré des études réalisées sur la scène zurichoise, tout usage d'héroïne ne conduit cependant pas automatiquement à la dépendance physique et ne provoque pas forcément une déchéance psychosociale. Lorsqu'on y a organisé, au début des années 90, la distribution de seringues stériles dans le cadre de la prévention des infections par le VIH, on a vu apparaître des usagères et usagers d'héroïne socialement intégrés, pratiquant une consommation contrôlée et ne correspondant en aucune manière au stéréotype du junkie.

-L'ecstasy : La MDMA possède le potentiel d’entrainer la dépendance psychologique, aucune étude ne montrant l’existence de dépendance physique (comme l’héroïne ou la cocaïne). Les utilisateurs qui en consomment régulièrement veulent continuer à en consommer. Il existe une courte période de tolérance suite à la consommation de MDMA. L’utilisation de la MDMA sur 2 journées consécutives vont mener à une expérience beaucoup moins intense la deuxième journée. Généralement, si l’espacement entre les consommations est de 7 jours ou plus, cet effet disparaît. Quelques utilisateurs rapportent même des effets réduits 2 à 3 semaines après la consommation initiale.

 

 

 

TPE 2003/2004 : Les drogues (Henri, Nicolas, Pierre-Clement)

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