> Les effets physiologiques et psychologique de la drogue <

 

-= Introduction =-


 > Introduction
 

 

-= Les drogues =-

 
 > Une définition
 > Les differents types de drogues
 > Des exemples

 

 

 

-= La dépendance=-


 > Une définition
 > Son établissement
 > Ses conséquences

 

 

-= Conclusion =-


 > Conclusion
 > Lexique
 > Bibliographie

 

 

-= Les effets physiologiques et psychologiques de la drogue =-

 

-La cocaïne : Lorsqu’elle est sniffée, la cocaïne passe par les muqueuses nasales et produit son effet après 3 minutes environ, tandis que ce dernier se manifeste en quelques secondes lorsqu’elle est fumée ou injectée. Lorsque la cocaïne est sniffée, la phase d’euphorie dure en moyenne 30 minutes, cette durée n’étant que de 5 à 10 minutes si elle est fumée et plus courte encore si elle est injectée.

Les effets psychologiques de la cocaïne sont étroitement liés aux attentes individuelles, à l’ambiance générale et au contexte dans lequel la consommation a lieu. La cocaïne a essentiellement une action stimulante sur les plans physique et mental. L’effet psychique typique est une sensation d’euphorie. Au niveau physique, la consommation de cocaïne induit une élévation de la glycémie et de la température corporelle, une accélération du rythme cardiaque et une augmentation de la pression artérielle – le corps se met en situation d’activité. Elle atténue aussi la sensation de faim. En cas d’usage prolongé, la perte de poids peut être très importante («drogue des mannequins»). La cocaïne est en outre considérée comme un stimulant sur le plan sexuel (aphrodisiaque), mais son abus prolongé conduit à un désintérêt vis-à-vis de la sexualité et à l’impuissance. A doses élevées ou très élevées, elle provoque des hallucinations, voire des épisodes psychotiques comportant généralement un vécu paranoïde (sentiment de persécution). A très hautes doses, elle peut aussi induire des états d’angoisse.

-Le cannabis : Suivant la dose (quantité de THC absorbée), le mode de consommation, l’expérience que le consommateur a du cannabis, la structure de sa personnalité, son état psychologique du moment et le contexte dans lequel la consommation a lieu, de nombreux effets peuvent se produire simultanément ou successivement. Les effets du cannabis peuvent varier en intensité; ils peuvent être agréables ou désagréables. A cela s’ajoute que certaines personnes peuvent trouver agréable ce que d’autres vivent comme désagréable.

Les effets physiques à court terme sont : Sécheresse de la bouche et de la gorge, dilatation de la pupille et yeux rouges, augmentation du rythme cardiaque, modifications de la pression artérielle, détente musculaire, difficultés de concentration, allongement du temps de réaction, troubles de l’attention, pensée fragmentaire, troubles de la locomotion et vertiges (lors du passage à la station debout en particulier), baisse de la température du corps (sensation de froid).
On n’a jamais répertorié de décès par surdose de cannabis.

Les effets psychologiques à court terme sont : modification de l’état de conscience, perception exacerbée de la lumière et de la musique, grande faculté d’association, accompagnée d’un besoin irrépressible de parler et de rire, euphorie et désinhibition, sensation agréable de détente, de légèreté, de bien-être, sentiment de communauté, conscience accrue de soi, modification de la perception du temps, quiétude, motricité réduite, indifférence et détachement vis-à-vis de l’environnement, états occasionnels et atypiques de désorientation, de confusion, d’angoisse, de panique et de délire.

-L'héroïne : Comme on peut le voir à l'aide des nouvelles techniques d'imagerie utilisées par la recherche sur le cerveau (PET), l'héroïne agit, à l'intérieur du cerveau, sur les systèmes de récompense et sur la dopamine. Les effets de l'héroïne sont identiques à ceux de la morphine, mais avec une puissance de 5 à 10 fois supérieure. Outre le «flash» que provoque son injection intraveineuse après 10 secondes, l'héroïne a un effet analgésique et se répercute sur l'humeur du consommateur, provoquant un état d'euphorie et de plaisir et une diminution de l'angoisse et de mal-être. Après le «flash», l'héroïnomane ressent un sentiment de bien-être et une indifférence aux sollicitations extérieures. Les difficultés lui paraissent alors insignifiantes, les conflits et les problèmes sont effacés. En même temps, l'héroïne a également un effet stimulant sur le système nerveux central : la confiance en soi augmente, les anxiétés et les tensions disparaissent. Après 5 à 8 heures, les effets d'une dose d'héroïne diminuent de moitié (demi-vie). C'est pourquoi les héroïnomanes se piquent généralement trois fois par jour. Pour ce qui est de la méthadone - un opioïde proposé aux toxicomanes en remplacement de l'héroïne -, la demi-vie est de 24 à 36 heures. La méthadone court-circuite en outre les récepteurs des opioïdes dans les systèmes de récompense et les effets de l'héroïne sont ainsi supprimés.

-L'ecstasy : Selon la quantité de nourriture ingérée et le temps depuis le dernier repas, la MDMA prend généralement de 30 à 60 minutes (dans certains cas, elle peut prendre jusqu’à 2 heures !) pour prendre effets. Contrairement à plusieurs autres substances psychoactives, la MDMA prend effets très rapidement, certaines fois au point où la personne réalise que les effets se font ressentir, ils sont déjà dans la phase plateau où les effets sont les plus intenses. Cette sensation est très rapide et très intense. Les utilisateurs de la MDMA se sentent comme si cet effet est trop rapide et qu’il n’arrêtera pas, mais celui-ci se fait ressentir seulement dans les premières minutes jusqu’à ce que les effets maximum apparaissent.
Les effets primaires de la MDMA durent approximativement 3 à 4 heures quand elle est prise oralement. Chez beaucoup de gens, il existe une période supplémentaire de temps (2 à 6 heures) où il leur est impossible de dormir et où il y a définitivement une différence entre la réalité de tous les jours mais qui est suffisament forte pour être considérer « tripper ». Plusieurs jours après la consommation, les utilisateurs notent un changement dans le caractère : pour certains, une période de dépression, pour d’autres, un état mental altéré.
Quand les pleins effets de la MDMA se manifestent, nonobstant une réation négative hors du commun, les utilisateurs trouvent soudainement que tout va bien dans le monde. Les effets primaires ressenties par les utilisateurs récréatifs sont une ouverture émotionnelle, l’euphorie, la stimulation, la réduction des pensées critiques et cyniques et une baisse des inhibitions. La MDMA est utilisée par certains individus à des fins thérapeuthiques pour permettre la résolution de certaines situations interpersonnelles difficiles.
Certains utilisateurs de la MDMA experimentent une altération négative majeure de leur humeur au fur et à mesure que les effets maximals se dissipent. Cette altération est appellée « Crash » et est le résultat de l’arrêt de sensations incroyables, d’une expérience hors de l’ordinaire et problablement dûe au fait que l’utilisateur ne veut pas que ces effets disparaissent. Cette altération de l’humeur n’est pas une condition sine qua non. Certains utilisateurs ne l’expérimentent jamais. Un problème majeur avec cette altération est que certains utilisateurs consomment une autre dose de MDMA pour permettre de faire réapparaitre les effets de cette MDMA, donnant opportunité à la surdose (« overdose »).

 

 

 

 

TPE 2003/2004 : Les drogues (Henri, Nicolas, Pierre-Clement)

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