> Les conséquences de la dépendance <

 

-= Introduction =-


 > Introduction
 

 

-= Les drogues =-

 
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 > Les differents types de drogues
 > Des exemples

 

 

 

-= La dépendance=-


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 > Ses conséquences

 

 

-= Conclusion =-


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-= Les conséquences de la dépendance =-

 

on constate que l’augmentation artificielle d’un neurotransmetteur exerce une rétroaction négative sur l’enzyme chargée de le fabriquer. Résultat : quand cesse l’apport extérieur de la drogue, l’excès se traduit en manque. A long terme, ce manque d'enzyme et donc de neuromédiateurs peut provoquer une déstruction définitive de ces enzymes et engendrer des maladies cérébrales graves.

-La cocaïne : Parmi les modifications psychiques potentiellement conditionnées par la consommation de cocaïne, citons l’irritabilité, la violence et l’agressivité, les peurs sans motif, la confusion, l’agitation et les conduites paranoïdes (psychoses induites par la cocaïne). Les dépressions et les tendances suicidaires, qui se manifestent en même temps que les «creux» ressentis au moment où les effets de la cocaïne s’estompent, sont également des signes typiques qui deviennent plus nets au fur et à mesure que la dépendance s’installe. Il arrive en outre que la personne ait des hallucinations et soit persuadée, par exemple, que des insectes grouillent sous sa peau. Il arrive aussi qu’elle perde tout intérêt pour la nourriture ou pour la sexualité. L’abus de cocaïne est susceptible de modifier les centres cérébraux du plaisir, au point que la personne concernée ne parvient à se sentir «normale» qu’après avoir pris de la cocaïne. Le danger d’une modification de la personnalité n’est pas à exclure.

La cocaïne peut représenter un danger mortel: ses effets somatiques habituels, un surdosage ou une intolérance individuelle peuvent en effet entraîner la mort. Aussi bien les débutant-e-s que les consommateurs/trices chroniques peuvent présenter des intoxications aiguës. Le risque (mortel) impliqué par la cocaïne dépend directement du dosage, du mélange et surtout de la vitesse d’absorption du produit par l’organisme. La grande majorité des décès sont dus à des injections intraveineuses. Si l’injection et l’inhalation sont des modes de consommation particulièrement dangereux, c’est parce qu’ils assurent une absorption très rapide de la cocaïne. Il arrive cependant que des consommateurs/trices décèdent après en avoir sniffé ou avalé. Le fait d’avaler des sachets non étanches de cocaïne pour leur faire passer les frontières clandestinement peut, par exemple, entraîner une mort inéluctable. Variables d’un individu à l’autre, les quantités létales sont mal connues et différents chiffres sont avancés à ce propos. On affirme ainsi qu’une dose de 25 milligrammes représente un danger majeur pour des personnes non habituées. Lorsqu’une accoutumance psychique s’est installée, il est très dangereux d’augmenter les dosages en vue d’obtenir les mêmes effets. Ce que l’on redoute avant tout, c’est la constriction des vaisseaux provoquée par la cocaïne générant des troubles circulatoires au niveau du cœur (pouvant causer un infarctus), du cerveau, de l’intestin et d’autres organes. Chez des personnes présentant d’autres facteurs de risque, l’augmentation de la pression artérielle peut provoquer une attaque cérébrale mortelle. Quant aux hémorragies cérébrales, elles peuvent provoquer notamment des paralysies. Il arrive aussi
que la personne soit saisie de crampes ou de tremblements. Certaines prédispositions contribuent à accroître le risque; c’est le cas notamment chez les personnes souffrant de problèmes cardiaques, d’hypertension ou d’épilepsie. La cocaïne peut également entraîner la mort par arrêt respiratoire.

Les atteintes physiques résultant d’un abus de cocaïne peuvent aussi s’avérer mortelles à moyen ou à long terme. Il se peut notamment que l’organisme oppose progressivement moins de résistance aux infections: il s’affaiblit, on constate une perte de poids, une sous-alimentation; lorsqu’il y a partage du matériel, l’injection implique un risque de transmission de maladies infectieuses, notamment du VIH et des divers types d’hépatites. Si la consommation de cocaïne provoque des séquelles cérébrales, il peut en découler des pertes au niveau de la productivité (diminution du quotient intellectuel, problèmes de concentration ou troubles de l’attention et de l’apprentissage). Les hémorragies cérébrales quant à elles peuvent provoquer des atteintes irréversibles, telles que des paralysies. On peut également s’attendre à des troubles de la vue, des bronchites chroniques et des lésions hépatiques, de même qu’à des troubles cardio-vasculaires. Après un certain temps, le fait de sniffer de la cocaïne peut provoquer des lésions des muqueuses et la paroi nasale peut présenter des perforations. Lorsque l’on fume de la cocaïne durant une longue période, cela porte atteinte au tissu pulmonaire ; lorsqu’on l’absorbe par voie orale, le tissu intestinal en souffre lui aussi.

Dans le cas d'une grossesse, du fait de la constriction des vaisseaux sanguins consécutive à la consommation de cocaïne, le fœtus peut souffrir d’un manque d’oxygène et de substances nutritives. Ce qui est particulièrement préoccupant, c’est que la cocaïne passe dans l’organisme de l’enfant à naître au travers du système circulatoire de la mère, ce qui peut occasionner de graves malformations, une arriération mentale, une naissance prématurée, des saignements ou une fausse-couche.

-Le cannabis : Les risques physiques et psychiques sont les suivants : altération des facultés cognitives (attention, concentration et capacité d’apprentissage), troubles de la mémoire (chez les personnes souffrant de troubles psychiques, les symptômes de la maladie peuvent être accentués. Les
affirmations selon lesquelles le cannabis pourrait être directement responsable de cas de schizophrénie et de psychose ne sont pas suffisamment prouvées), démotivation associée, diminution de l’activité et perte d’intérêt (le rapport de
causalité entre consommation régulière de cannabis et démotivation n’est cependant pas scientifiquement établi), troubles pulmonaires, bronchite chronique, cancers des voies respiratoires dus à l’inhalation de mélanges de cannabis et de tabac durant plusieurs années (des lésions du système immunitaire et du patrimoine génétique ont été décrites avant tout dans l’expérimentation animale, mais les preuves scientifiques ne sont pas établies pour l’homme. Il en va de même pour les troubles hormonaux), des retards de croissance chez le foetus et des troubles du comportement chez le nouveau-né ne sont pas à exclure, risques d’accident : l’état euphorique engendré par le cannabis et ses effets particuliers sont incompatibles avec la conduite d’un véhicule, le maniement de machines complexes ou avec d’autres tâches requérant une attention soutenue.

-L'héroïne : Contrairement à une opinion largement répandue, un usage durable d'héroïne pure ne présente pas de toxicité organique et n'entraîne que peu de conséquences physiques. Les dommages physiques à long terme sont en effet essentiellement dus aux conditions sociales (mauvaise alimentation, hygiène insuffisante lors des injections, stress lié à l'illégalité) et non à la substance elle-même. Mais si l'héroïne provoque peu de dégâts durables dans l'organisme de la personne qui en consomme, il est prouvé qu'il en va autrement de l'enfant à naître, qui subit des effets négatifs du fait de la consommation d'héroïne de sa mère. Il n'est pas clairement établi s'il existe des conséquences chroniques de l'usage d'héroïne au niveau psychique. Un nombre important d'études signalent en revanche une augmentation, parmi les héroïnomanes, de ce que l'on appelle les doubles diagnostics. Chez un grand nombre (20%-50%) de toxicomanes en traitement, on constate en effet un ou plusieurs troubles psychiques (phobies, troubles anxieux, dépressions, troubles de la personnalité). Quant aux conséquences sociales telles que la criminalité ou la prostitution pratiquées en vue de l'achat de drogue, le petit trafic, de même que la détresse sociale, elles ne résultent pas tant de la consommation d'héroïne, mais bien plutôt du caractère illégal de la drogue.

-L'ecstasy : La majorité de utilisateurs (consommation supérieure ou égale à une fois par mois) rapportent qu’ils doivent augmenter la dose de MDMA pour ressentir les mêmes effets. L’augmentation est malheureusement associée avec une augmentation des effets secondaires et de la dépression post-consommation.
Les consommateurs réguliers doivent petit à petit augmenter leur dose pour ressentir les effets de la drogue, mais l'augmentation du dosage a certainement aussi une importante composante psychique. De plus, des dosages plus élevés accentuent les effets secondaires négatifs de l'ecstasy comme les nausées, les crampes, les sentiments dépressifs et la peur.

 

 

TPE 2003/2004 : Les drogues (Henri, Nicolas, Pierre-Clement)

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